5 décembre 2008
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Suite et fin de mes péripéties scolaires:
Jeudi matin : je n'ai pas mis Paul à l'école. En tant de grève, je sais trop la difficulté des parents qui travaillent pour faire garder leurs enfants, je garde donc mon petit afin de laisser une place du "service minimum" aux parents qui en ont vraiment besoin.
Jeudi soir (en rentrant de la plage) j'appelle la mairie pour savoir si la grève est toujours maintenue pour le lendemain. Et vous auriez vu ma tête quand le monsieur m'a annoncé que la grève n'avait pas eu lieu et qu'elle avait été annulé.
La grève a été annulé car elle visait à "accueillir" Yves Jégo le secrétaire d'état à l'outremer, qui a finalement reporté son voyage.
Là, j'étais furax. Je fonce à l'école (avec mes coups de soleil) et j'explique aux PE présents (sans coups de soleil) que j'ai vraiment l'impression d'être un otage à la merci d'une guerre qui m'est étrangère. Et que de mettre un panneau "grève" devrait s'accompagner d'une petite explication envers les parents. Ce qui aurait l'avantage d'apaiser les tensions et, pourquoi pas, de faire passer un message à ces parents qui pourraient même devenir un soutien.
Je ne demande qu'à comprendre.
Certains PE m'ont répondu qu'il fallait que je m'estime heureuse car ils n'étaient pas obligés de nous prévenir des grèves. Et que, par conséquent, demain matin je constaterais par moi-même s'il y avait grève ou non en emmenant mon fils à l'école. (si je vous dis que dans ces C****** il y a la directrice de l'école, vous me croyez ?).
D'autres PE ont tout de même bien voulu m'expliquer (gentiment) le pourquoi de leur revendication.
Bien que les médias évoquent par bribes certains points de la Réforme de l'Education Nationale, le devenir de l'école fait effectivement un peu peur.
Alors oui, ce n'est pas nouveau pour le reste du monde, mais du haut de mon cocotier je prends conscience de l'importance du débat et surtout je ne veux plus être pris à partie d'un conflit que je ne comprends pas.
Moralité: Je vais donc me tenir informée pour savoir après qui je dois aboyer !
Jeudi matin : je n'ai pas mis Paul à l'école. En tant de grève, je sais trop la difficulté des parents qui travaillent pour faire garder leurs enfants, je garde donc mon petit afin de laisser une place du "service minimum" aux parents qui en ont vraiment besoin.
Jeudi soir (en rentrant de la plage) j'appelle la mairie pour savoir si la grève est toujours maintenue pour le lendemain. Et vous auriez vu ma tête quand le monsieur m'a annoncé que la grève n'avait pas eu lieu et qu'elle avait été annulé.
La grève a été annulé car elle visait à "accueillir" Yves Jégo le secrétaire d'état à l'outremer, qui a finalement reporté son voyage.
Là, j'étais furax. Je fonce à l'école (avec mes coups de soleil) et j'explique aux PE présents (sans coups de soleil) que j'ai vraiment l'impression d'être un otage à la merci d'une guerre qui m'est étrangère. Et que de mettre un panneau "grève" devrait s'accompagner d'une petite explication envers les parents. Ce qui aurait l'avantage d'apaiser les tensions et, pourquoi pas, de faire passer un message à ces parents qui pourraient même devenir un soutien.
Je ne demande qu'à comprendre.
Certains PE m'ont répondu qu'il fallait que je m'estime heureuse car ils n'étaient pas obligés de nous prévenir des grèves. Et que, par conséquent, demain matin je constaterais par moi-même s'il y avait grève ou non en emmenant mon fils à l'école. (si je vous dis que dans ces C****** il y a la directrice de l'école, vous me croyez ?).
D'autres PE ont tout de même bien voulu m'expliquer (gentiment) le pourquoi de leur revendication.
Bien que les médias évoquent par bribes certains points de la Réforme de l'Education Nationale, le devenir de l'école fait effectivement un peu peur.
Alors oui, ce n'est pas nouveau pour le reste du monde, mais du haut de mon cocotier je prends conscience de l'importance du débat et surtout je ne veux plus être pris à partie d'un conflit que je ne comprends pas.
Moralité: Je vais donc me tenir informée pour savoir après qui je dois aboyer !